Crypto monnaie – Bitcoin, minage et blockchain

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Il y a quinze ans, personne ne savait ce qu’était une crypto monnaie. Il y a cinq ans, elles étaient vues encore comme un jouet de geek, de riche ou des deux en même temps. Aujourd’hui, elles sont si bien installées qu’elles sont même intégrées dans les logiciels de comptabilité. Si le thème est passionnant, le vocabulaire technique en décourage plus d’un. Nous vous avons concocté un petit résumé de tout ce qu’il y a à savoir sur les monnaies digitales.

crypto monnaie avec Abacus

La crypto monnaie, c’est quoi ?

Une monnaie digitale…

Les crypto monnaies sont exclusivement digitales, ce sont des lignes de code. Contrairement aux monnaies classiques, comme le franc ou le dollar, dont l’existence est matérialisée par des pièces, des billets de banque ou encore des cartes de crédit, la seule matérialité des monnaies digitales est une inscription numérique sur un support tel qu’un smartphone ou un ordinateur.

…et décentralisée

De plus, ces monnaies sont décentralisées ; elles ne sont pas émises par une banque centrale (sauf exception de certaines banques qui commencent à émettre leur propre monnaie digitale) mais circulent directement entre chacun des détenteurs au moyen d’un registre distribué, appelé la blockchain.

Le fait que la crypto monnaie circule sur des blockchains ouvertes permet la quasi-instantanéité ainsi que la quasi-gratuité des transactions. Les paiements sont effectué en quelques secondes à quelques minutes, selon la disponibilité des «mineurs» (les serveurs répartis sur la planète, exploités par des privés, dont la tâche est de vérifier les transactions et de réconcilier les données de la blockchain). Le coût d’une transaction se compte en millièmes d’unité de crypto monnaie, la rémunération des mineurs. Les crypto actifs sont un moyen de paiement rapide et bon marché. Comme elles ne sont pas déposées sur un compte en banque, elles n’engendrent aucun paiement d’intérêts.

 

Histoire des cryptomonnaies

Le préfixe « crypto » vient du grec ancien kruptos « caché ». Il fait référence à l’usage systématique de la cryptographie pour encoder les informations.

Depuis le 1er janvier 2019, le terme juridique utilisé n’est pas crypto monnaie mais « actif numérique ». En effet, certaines institutions rejettent le terme de « crypto monnaie ». Selon eux, ces dernières ne remplissent pas les fonctions d'une monnaie. Elles préfèrent donc utiliser le terme de « crypto-actif », des actifs virtuels stockés sur un support électronique qui permettent à une communauté d’utilisateurs les acceptant en paiement de réaliser des transactions sans devoir utiliser de la monnaie légale.

Origines et diffusion confidentielle (1998-2009)

Le concept de monnaie digitale existait déjà bien avant la création du Bitcoin. L’entreprise DigiCash Inc. fut fondée en 1998 dans le but de créer la première monnaie virtuelle utilisée dans le monde. Elle a créé un protocole de paiement anonyme basé sur la cryptographie. Malheureusement, Digicash n’a pas réussi à faire adopter son projet et a fait faillite rapidement.

A peu près en même temps, Wei Dai a publié une description de « b-money », un système électronique de trésorerie anonyme et Nick Szabo a créé le « Bit Gold » qui demandait aux utilisateurs de compléter une fonction de preuve de travail dont les solutions étaient chiffrées, mises ensemble et publiées. Le Bitcoin a été créé en 2009 par un (ou plusieurs) développeur(s) utilisant le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. D'autres crypto monnaies émergent peu à peu comme le Litecoin (utilise scrypt comme preuve de travail et repose sur des confirmations plus rapides des transactions), le Peercoin (utilise un système hybride de preuve de travail et connaît une inflation annuelle de 1 %) ou le Namecoin.

Différentes générations et stablecoin (2011-2017)

Peu à peu, les crypto actifs ont attiré l'attention des médias et du public, notamment durant la rapide montée du cours du Bitcoin en avril 2013. Le bitcoin représente la première génération de crypto monnaie (2009). S’il est solidement implanté, on critique notamment sa lenteur et sa taille de bloc relativement faible. L’Etherreum représente la deuxième génération (2011) avec quelques légères améliorations. Finalement, la troisième génération (2017) propose des améliorations en termes de capacité, sécurité et gouvernance. Cardano (ADA), AION, ICON (ICX) et Raiden Network (RDN) font partie des cryptos de troisième génération les plus connues.

Le tout premier stablecoin (« monnaie stable »), bitUSD, est introduit en 2014. Les monnaies stables ont un prix fixe, elles sont basées sur une monnaie classique dont elles répliquent le cours. Leur caractère moins spéculatif inspire donc plus confiance aux consommateurs, par exemple dans des pays où l'instabilité monétaire du système conduit à des restrictions sur le contrôle de leurs capitaux.

La crypto dans les années 2020

En 2020, le cours du bitcoin a plus que doublé. De plus en plus de jeunes investissent dans le Bitcoin. Au 9 mai 2021, selon CoinMarketCap, il existait 5023 crypto monnaies pour une valeur de 2031 milliards d’euros. Le marché est dominé par le Bitcoin (876,6 milliards d’euros) et suivi par l’Ethereum (410,5 milliards d’euros).

 

Principes de fonctionnement des crypto monnaies

Parfois également appelée crypto actif, crypto devise, monnaie cryptographique ou cybermonnaie, la crypto monnaies est une monnaie numérique émise de pair à pair. Elle ne nécessite aucune banque centrale, car elle est utilisée grâce à un réseau informatique décentralisé au moyen de technologies de cryptographie. La crypto monnaie associe l'utilisateur aux processus d'émission et de règlement des transactions et ce système garanti l’impossibilité de tricher.

Blockchain

Les crypto actifs reposent sur la blockchain, une sorte de grand livre de comptes digital consultable par tout le monde et qui répertorie l'ensemble des actions du réseau depuis son origine. La blockchain est une base de données réparties sur un énorme réseau d’ordinateurs partout dans le monde qui communiquent entre eux grâce à un protocole commun. Cela exclut le risque de triche, tout nouvelle transaction étant communiquée à tous les ordinateurs de la blockchain qui peuvent alors la vérifier et la valider. Les « transactions » sont toutes les nouvelles informations à ajouter (par exemple une cryptomonnaie transférée d’une personne à une autre) et sont groupées dans des blocs.

Les acteurs du réseau (les nœuds), sont des ordinateurs connectés au réseau par internet. Ils possèdent, stockent et vérifient leurs propres versions de la chaine, depuis le tout premier bloc (bloc genèse). Une blockchain est valide lorsqu’il est possible de la vérifier de A à Z en commençant par le bloc genèse. Comme il n'y a pas une autorité centrale ou un tiers de confiance, le système est dit décentralisé.

Consensus et génération de blocs

Le système ne fonctionne pas en temps réel car il peut y avoir des temps de délais importants lors de l'envoi ou la réception de transactions à travers le réseau. Dans le cas où différentes versions d'une même chaine existent, la règle est de choisir la chaine valide la plus longue.

Pour que tous les acteurs du réseau se mettent d'accord sur une même version de la chaine et se synchronisent, un consensus est nécessaire, il a pour but de désigner l'entité qui sera en charge de proposer un nouveau bloc au réseau, tout en s'assurant que la création de nouvelles unités de monnaie soit graduelle. La plupart des monnaies digitales ont une quantité maximale de masse monétaire en circulation. Comme pour les métaux, ce plafond vise à créer une rareté, maintenir la valeur des monnaies digitales et éviter une hyperinflation.

Minage

A chaque fois qu'un bloc est créé et validé, tous les nœuds ayant participé à sa création se voient attribuer un montant en crypto monnaie. Cette participation à la création monétaire est appelée « minage » et suit un schéma logarithmique qui a pour objectif de reproduire la découverte de l'or :

Au début, peu de personnes cherchent l'or, en trouver est donc assez facile. Ensuite, l'information se répand et de plus en plus de personnes se mettent à chercher l’or, ce qui le rend plus rare. En conséquence, l'investissement des chercheurs est de plus en plus important, contraignant les petits chercheurs à abandonner. Du fait que la ressource est épuisable et de plus en plus coûteuse à obtenir, sa valeur augmente, tandis que sa chance de découverte décroît.

Preuve de travail

La preuve de travail consiste pour un participant à résoudre un problème cryptographique complexe, permettant d'assurer aux autres membres du réseau qu'un effort de calcul conséquent a été fourni de sa part. Bien qu'en théorie de simples processeurs de carte graphique suffisent à résoudre un problème cryptographique, les blockchains actuelles les plus célèbres comme bitcoin et ethereum comportent un niveau de difficulté trop élevé pour que cela soit réalisable en un temps acceptable. Participer au calcul des transactions de monnaies digitales requiert donc maintenant un investissement important, puisqu'il est indispensable d'utiliser des systèmes spécialisés tels que FPGA ou ASIC14. Il existe cependant d'autres monnaies digitales qui sont pour l’instant moins attractives (car nouvelles ou basées sur des algorithmes différents) qui permettant à des systèmes moins puissants de participer au calcul.

Wallet et clés de cryptage

Pour utiliser des monnaies digitales il suffit d’ouvrir l’équivalent d’un compte en banque, avec une adresse et un système de protection. Pour ce faire, de nombreux programmes, communément appelés «wallets», s’installent sur ordinateur ou smartphone. Les adresses sont protégées par deux clés de cryptage: une publique et une privée. La clé publique doit être communiquée au correspondant afin qu’il puisse procéder à la transaction. La clé privée est celle du coffre et doit absolument rester secrète pour éviter que le compte ne soit vidé en quelques clics.

 

Que peut-on acheter avec un actif numérique ?

Selon PME Magazine, La première transaction de l’histoire effectuée avec une crypto monnaie était l’acquisition, en 2010, d’une pizza contre 10 000 bitcoins (l’équivalent aujourd’hui à 550 millions de francs suisses!). Le bitcoin est encore loin d’être un mode de paiement alternatif pour faire ses courses, mais dans certains pays où le système financier s’effondre, comme le Venezuela, les crypto monnaies sont vues comme une alternative crédible. Le président du Salvadore, Nayib Bukele, a même rendu le Bitcoin monnaie officielle de son pays, parallèlement au dollar américain.

 

Comment ouvrir un compte en crypto monnaie ?

Tout se fait en ligne. Il faut remplir un questionnaire, plus remettre à la plateforme en question certains documents pour prouver l’identité et le domicile du demandeur: copie de la carte d’identité ou du passeport, photo prise via webcam, preuve de domicile. Les banques n’encouragent généralement pas leurs clients à investir dans les crypto monnaies, sauf certaines exceptions spécialisées dans la négoce de titres financiers sur internet: Swissquote, IG, Saxo ou Seba. Finalement, pour alimenter le compte, il suffit de faire un virement aux banques classiques. Pour les plateformes telles que Bity ou MtPelerin qui n’hébergent pas de fonds elles-mêmes, c’est un lien vers un compte bancaire existant qu’il faut donner. Les plateformes convertissent ensuite les fonds que le client leur a versés dans la monnaie digitale choisie.

 

Quelles sont les meilleures plateformes pour se procurer des crypto devises ?

Il faut commencer par installer un portefeuille électronique (wallet) sur son ordinateur ou son téléphone. Il est conseillé de ne pas prendre n’importe quelle version gratuite. Il s’agit de garder en tête qu’il peut y avoir des soucis techniques ; une solution localespeut donc être une bonne option en cas de besoin de service après-vente. Quelques wallets courantes sont Bitcoin Suisse, Bity ou encore de MtPelerin. Les solutions internationales incluent Jaxx Liberty, Trezor, Coinbase, Kraken… Le risque de ces wallets est d’oublier sa clé privée, ce qui rend l’accès au wallet totalement impossible, ou d’endommager, perdre, ou de se faire voler le téléphone ou l’ordinateur sur lequel est installé le wallet.

Il est également possible de déposer ses actifs en crypto monnaies auprès d’une plateforme spécialisée, comme on déposerait de l’argent à la banque. Le risque de perte, de vol ou d’endommagement s’en trouve grandement minimisé, mais la plateforme peut elle-même se faire dévaliser, c’est arrivé plusieurs fois, entre autres à MtGox en 2014.

Il existe deux moyens d’acheter et de vendre des monnaies digitales. Le premier est d’échanger tout simplement des billets de banque contre des bitcoins, des ethers ou autres crypto monnaies à un automate. Les distributeurs de billets des CFF permettent aussi d’en acheter très simplement. C’est un entrepreneur, fondateur de Robocoin, qui a lancé le premier distributeur automatique de bitcoins aux États-Unis le 20 février 2014. La deuxième solution est de recourir à une plateforme de négoce sur internet, comme Bitcoin Suisse, MtPelerin ou Bity. Il suffit pour ceci d’ouvrir un compte.

 

Comment surveiller l’évolution de ses avoirs ?

Divers instruments de surveillance ont été développé sur internet. Certains sont fournis par les banques, d’autres par des plateformes spécialisées. Ces plateformes permettent de suivre l’évolution de ses avoirs en temps réel et de pouvoir intervenir immédiatement pour acheter ou vendre ses cryptos monnaies si nécessaires.

Sites spécialisés

Les sites internet spécialisés sont la meilleure solution afin d’avoir une vision plus large de la situation. L’un des plus connus est CoinMarketCap, qui livre une image exhaustive des cours des devises et des jetons. Il existe aussi des sites de négoce internationaux, comme par exemple Coinbase. En outre, il existe un très grand nombre de sites internet spécialisés dans le suivi des portefeuilles et de l’évolution des marchés comme par exemple : CoinStats, Blockfolio, Kubera, Coin Market Manager, Delta, Lunch Money… Certains sites spécialisés comme Benzinga décrivent les différentes plateformes et les classent en fonction de la qualité de leurs fonctionnalités.

Service clients

Des sites de service clients existent et sont pratiques pour les personnes qui gèrent plusieurs types d’actifs ou cherchent à saisir de nouvelles opportunités dans des devises ou des titres inattendus. Il faut cependant être attentif à ce que l’accès au service client soit facile et cas de besoin ainsi qu’à la garantie de la bonne exécution des ordres si l’on passe par leur intermédiaire pour faire une transaction. Il faut aussi faire attention au lieu où ils sont basés car la protection du consommateur ou du client n’est pas la même selon la juridiction régionale.

 

Comment revendre ses actifs ?

C’est aussi simple que l’achat : via une plateforme de négoce. Cela se passe un peu comme une transaction bancaire normale sur internet : on se connecte sur la plateforme, on s’annonce au moyen d’un identifiant d’un mot de passe et d’une troisième clé, puis on donne l’ordre de vente.

 

Caractéristiques, avantages et inconvénients des monnaies digitales

Les avantages des cryptomonnaies

  • Conçues pour Internet, elles offrent des alternatives aux systèmes de paiement reposant sur des monnaies avec cours légal. Aussi, elles augmentent l’accessibilité du commerce en ligne dans les pays en voie de développement
  • Transparence : les transactions sont toujours publiques
  • La crypto monnaie ne peut pas facilement être contrefaite ou usurpée
  • Les frais de transfert sont parfois nuls, toujours inférieurs à ceux des établissements de paiement ou de transfert de fonds
  • Transferts rapides (quelques secondes à quelques minutes) par rapport aux virements bancaires qui peuvent prendre plusieurs jours
  • Transferts possibles à l'échelle mondiale
  • Pas d'intermédiaires
  • N'importe qui peut transférer de la monnaie digitale

Les Inconvénients des cryptomonnaies

  • Faible impact des crypto monnaies sur le grand public
  • Spéculation : les crypto actifs connaissent de fortes variations de cours – même le bitcoin, le mieux établi de tous, peut connaître des variations de plus ou moins 10% dans une seule journée
  • Manque de régulation pouvant encourager des escroqueries
  • Risque de perdre le téléphone ou l’ordinateurs sur lequel on a sa wallet
  • Risque d’oublier sa clé privée
  • Réseau de paiement peu développé bien qu'en croissance
  • Différentes crypto monnaies incompatibles entre elles
  • Volatilité élevée dans un secteur peu régulé
  • Risque de déflation/hyperinflation due à une création monétaire insuffisante ou trop importante
  • Abondance des arnaques sur les crypto actifs (7,7 milliards de dollars à l'échelle mondiale, soit un montant équivalent aux fraudes aux cartes de crédit aux États-Unis)
  • Illégalité dans certains pays.
  • La crypto monnaie perdue (à la suite d'un téléchargement sur une clef USB ou disque dur) est définitivement perdue.
  • Consommation d'énergie due aux activités de minage de plus en plus importantes.

Autres caractéristiques

  • Les crypto monnaies ne dépendant pas de banques centrales.
  • Les transactions sont Irréversibles
  • Le lobby bancaire s'oppose à l'utilisation de ce type de monnaie
  • Les crypto actifs sont illégales dans plusieurs pays (Maroc, Nepal, Pakistan, Emirats Arabes Unis, Vietnam, Bolivie,…)
  • Absence de plafond dans les transferts

 

Consommation électrique de la preuve de travail

Une étude de Digiconomist révèle que la crypto monnaie a nécessité 30,25 TWh d'électricité en 2017, une consommation supérieure à celle de beaucoup de pays. La technologie de la blockchain nécessite que chaque échange financier soit validé, et dans le cas de l'utilisation d'une preuve de travail, cela passe par le calcul d'une preuve cryptographique, exigeant une grande puissance de calcul décentralisée. Miner des crypto actifs consomme donc énormément d'électricité et les conséquences pour l’environnement peuvent être désastreuses. Selon les calculs du Centre pour une finance alternative de l’Université de Cambridge, le réseau consommerait plus de 130 TWh par an, l’équivalent de la consommation électrique de la Suède ou de la Norvège. Il n’existe à ce jour pas d’alternative moins énergivore à la validation des transactions sur la blockchain.

 

Lexique de la blockchain

Cryptomonnaie

Monnaie virtuelle qui n’existe que numériquement et qui s’appuie sur la cryptographie pour sa sécurité. Elle utilise un système décentralisé et n’est émise par aucune autorité centrale.

Blockchain

Registre de données utilisé comme livre de comptes pour des cryptomonnaies. Elle diffère d’une base de données traditionnelle par le fait qu’elle est répliquée et immuable. Inviolabilité, transparence et anonymat (les données sont cryptées).

Altcoin

Contraction de « alternative coin ». Un altcoin est une cryptomonnaie inspirée par le bitcoin et par conséquent postérieure. 

Hachage

Les fonctions de hachage, aussi appelées fonctions de condensation ou fonctions de hachage à sens unique (par exemple, le SHA-256), sont des fonctions mathématiques qui prennent en entrée des contenus numériques de n’importe quelle taille (soit une recette de cuisine, un article de journal, un mot de passe, etc.) et produisent en sortie une clé de longueur fixe, généralement plus courte que le texte d’origine, pour en faire un résumé, le hash, aussi appelé condensé. Les fonctions de condensations sont très efficaces à calculer, impossibles à inverser et résistantes aux collisions (probabilité d’avoir des hash identiques). Elles permettent en quelque sorte de créer une empreinte (ou signature) unique à partir du message fourni.

Clé

En cryptographie, une clé est une information utilisée par un algorithme de cryptographie pour transformer un texte clair (texte non chiffré) en cryptogramme (texte chiffré) et inversement.

Minage

Activité consistant, pour le mineur, à mettre à disposition d’une blockchain la puissance de calcul informatique de son ordinateur à une personne physique ou à une entité spécifique via son adresse IP.

Plus de définitions sur le lexique de la blockchain.